Il y a des centaines d'années, un grand mal a grandi et a menacé d’envahir les terres de Mantica. Il a été vaincu par les elfes de la Maison Cerillion, mais il en resta un héritage sous forme de l'Héliotrope, un puissant artefact magique. Tenu sous bonne garde profondément enfoui dans le puissant bastion nain de Mox. Seul un petit groupe de personne connaissent son existence ... et encore moins connaissent la vérité de ses origines.
Avec un ennemi puissant en marche contre eux, les Elfes de la Maison Cerillion doivent reprendre la pierre avant qu'elle ne tombe dans de mauvaises mains. Elle pourrait être le seul espoir de survie pour Mox, peut-être même pour tout l'Elvenholme - Mais les jours ou l’amitié régnait entre les Elfes et les Nains sont finis depuis longtemps, érodée par de petites querelles et des soupçons de duperie.
Les descendants de ces antiques races pourront-ils mettre de côté leurs différences, ou le mal triomphera-t-il dans les terres de Mantica une fois pour toutes ?
Le bastion Nain de Mox se situe sur le bord sud des Montagnes Alandar, il est blotti dans une fissure entre deux rochers escarpés. Il semble faire partie de la roche elle-même, des flèches faisant des saillies vers le haut dans les colonnes grises ont été couvertes avec de la fougère et de la mousse.
Cela pris quatre décennies aux forgerons Nains pour tailler la structure et encore quatre autres pour façonner des milliers de couloirs, de pièces et les grands halls, qui ont été disséminés partout à l'intérieur. Ses passages semblables aux labyrinthes, ont criblé la montagne d'Alandar, mais c'est son immense mur qui forme un rideau défensif, c’est lui qui inspire le plus de crainte chez les voyageurs. Une conception novatrice liée aux contraintes d’implantation. Le bastion de Mox est une des rares villes Naines qui reste encore dans le royaume d'Elvenholme.
Holk Gungerson marche le mur, son marteau de guerre attaché à son dos et une pipe serrée entre ses dents. Il regarde au sud les forêts environnantes. La ligne d'arbre se finie seulement à quelques cents pas du mur. Cette chose le gênait toujours. S'il n’avait tenu qu'à lui, il aurait coupé chaque arbre à un kilomètre autour du mur. Mais ils sont placés comme cela car ils étaient dans la patrie des Elfes.
- "Le froid est là de nouveau," lui dit une voix. Holk se tourna pour voir un Nain fin, vêtu dans le tabar rouge du Clan Stronghelm, la lumière de l’après-midi brillant sur une couronne d’or au-dessus de ses sourcils.
- "Bon après-midi, Balek," grogna Holk.
- Balek Stronghelm, Seigneur de Mox, fît rouler ses yeux avec un soupir, "je vous rappel que vous êtes censé vous référer à moi comme votre Seigneur."
- "Cela fait soixante ans que votre père vous a transmis cette couronne, mais vous êtes toujours le même Balek avec qui j'ai marché côte à côte à Port Hadros," faisant un geste vers le haut avec pipe, "Avec ou sans couronne."
Balek fît un petit haussement d'épaules. Tous les deux restèrent debout dans le silence pendant plusieurs secondes, regardant à travers les arbres. Ils faisaient une paire étrange; le noble avec sa parure et les pierres précieuses tressées dans ses cheveux roux et le soldat avec son armure et sa barbe rase.
- "Comment la garde a-t-elle été ces dernières semaines ?" Demanda le seigneur.
- Les yeux d'Holk se rétrécirent. "Nous avons eu deux ou trois fractures quand Grimril est tombé dans l'escalier ouest, deux entorses aux poignets, ne me demande pas comment, et un des mastiffs s’est étranglé sur un rat. Rien de sérieux."
- "Et les gardes dans la Chambre forte ?"
- "Relevés toutes les heures selon vos ordres. Les gars me disent qu’ils, eh bien, qu’ils entendent des choses derrière la porte." Holk fit une pause pesante.
- "Si vous avez quelque chose à dire, Holk, dite le."
- "Très bien. Nous ne devrions pas avoir pris cette pierre aux Elfes. C'est leur problème, nous devrions les laisser en subir les conséquences. Tout ce que nous avons fait est d’inviter la mort dans Mox."
- "Vous savez parfaitement qu'ils ne pouvaient s'en occuper dans Ithris, ou aucun autre village. D’une façon ou d’une autre cela aurait terminé dans les mains d’un ennemi à coup sûr." Il soupira, "Il ne peut pas rester ici pour toujours, pourtant. J'ai envoyé à un représentant à Ithris, voir ce que Cerillion propose comme une solution à long terme. Jusque-là, nous garderons leur erreur."
- "Mais pourquoi doit-il être ici ?"
- "Si non ici ... alors où ?"
- "Des dieux peuvent nous damner, mais j’ai juste peur de mourir pour la folie des Elfes."
- Balek se retourna, il regarda fixement Holk: "cette couronne était un cadeau des Cerillions, vous savez. Des générations, avant le temps de nos pères, avant que de petites rivalités naissent entre nos vieilles alliances. Nous avons assez d'ennemis dans le monde sans en nous tenir à de vieilles rancunes et les attitudes comme la vôtre n'aident pas."
- Holk ravala une réponse, baissant la tête. Balek continua, "Ceci est le meilleur endroit pour que la chose ne soit pas détruite, au moins pour le moment. Les murs de Mox ont défendu des générations de nains et la Chambre forte est l'endroit le plus sûr du continent. Aucune personne saine d’esprit n'oserait essayer de le prendre".
Holk pinça ses lèvres et inclina la tête solennellement, mais dans son cœur il regrettait seulement qu'il ne puisse pas partager la confiance de son seigneur.
Pendant six semaines la patrouille d'elfe était allée les forêts autour d'Ithris, se déplaçant entre les habitations dispersées, comme des fantômes. Ils n’ont laissé que peu de preuve de leur passage, un trait caractéristique de chaque Elfe dès l'enfance.
Cerillion considéra comment guider son cheval le long d'un chemin forestier envahi par les broussailles. Malgré la vitesse à laquelle ils voyageaient il avait gardé son noble apparence, ses cheveux d'or coulant d'au-dessous de son poitrail vert et son armure brillante dans la lumière du soleil. À côté de lui son frère Athuen jura quand il fît dévier son cheval pour éviter une racine noueuse.
- "Pourquoi par les Sept sommes-nous venus par ici ?" Interpella-t-il, en enlevant une feuille dessus son armure, "Passer par Kethaleon aurait été plus rapide et plus facile."
- "Des raccourcis plus rapides et plus faciles mènent souvent au désastre," répondit Cerillon, "N'avez-vous rien appris de l'histoire ?"
Athuen ne ressemblait en rien à son frère, plus vieux; ses cheveux étaient sombres, comme leur sœur ses contours étaient considérablement plus doux. Il portait la même tunique verte que la plupart des elfes qui étaient avec eux.
- "Un autre cours, frère ? Vous commencez à ressembler à père." Il sourit avec malveillance, "Réflexion faite, vous commencez à sembler plus mauvais."
- Cerillon avec une mine sévère répondit à son frère : "notre père est le Seigneur d'Ithris et mérite le respect de ses sujets. Cela nous inclut tous les deux, comme vous réussirez bien à vous souvenir."
La réponse d'Athuen fût interrompue par l’appel de l’un d'eux. C'était Loreth, le commandant du régiment de la Garde de Mer qui était venu avec eux. Ils stoppèrent leurs coursiers, leurs hommes faisant de même. Avant qu'ils ne puissent demander à l’elfe ce qu'il pouvait voir, leurs regards se fixèrent à travers un trou dans le couvert à leur gauche. Ils pouvaient clairement voir de la fumée noire monter dans le gris du ciel de fin d’après-midi.
Les heures auparavant, Kael avait été un endroit de joie et de rire, ses habitants célébrant la Cérémonie de Renouvellement en festoyant et en dansant. Maintenant, le village avait brûlé. Des vapeurs âcres s’élevaient vers le ciel dans des colonnes énormes, épaisses. Des corps d’elfes gisaient à côté des bâtiments et dans les restes de végétation : homme, femme et enfant; aucun n'avait été épargné. Ils étaient couchés comme des poupées dispersées, avec des membres tordus. Le sang avait rendu la terre boueuse et rouge. Les corneilles noires survolaient le village ravagé, tandis que des essaims de mouches bourdonnaient en nuages au-dessus des cadavres.
.......
Les elfes noirs en torturant un prisonnier ont un jour entendu parler d’une légende et d’un lieu.
Cela parlait d’un artéfact puissant détenu dans une forteresse. Mais cela se trouvait en Elvenholme et si l’objet pouvait justifier les pertes qu’ils auraient à traverser la frontière, à fouiller la région qui recelait peut-être l’artéfact, la prise d’une forteresse avec une armée d’elfe qui fatalement serait à leurs trousses, nécessitait de l’aide et des renforts. Il fallait un allié puissant mais qui n’aurait aucun intérêt à rester sur les lieux après avoir réussi sa mission. Donc pas de nain abyssaux, pas de morts vivant, pas d’orcs et consort.
Les elfes noirs n’avaient pas non plus les finances pour engager des centaines de mercenaires.
Le nom des Varangurrs leur vint comme une évidence. Ils aimaient détruire, massacrer, faire des esclaves pour leur plaisir, ils étaient puissants, ils ne voudraient pas rester car ils préféraient leurs étendues froides du nord et rester à porter des hommes qu’ils détestaient.
Se posa juste le problème de les faire venir. Heureusement lors de leurs contacts ces tribus ne furent pas difficiles à convaincre. Il leur fût accorder le droit de piller et de ramasser tout le butin qu’elles voulaient pendant cette campagne. Les elfes noirs se contentant de dire qu’ils ne prendraient qu’un seul objet dans la forteresse qui serait découverte. Une fois le pacte scellé les plus grands magiciens elfes noirs et Korgaan lui-même invoquèrent un portail entre les deux contrées pour faire venir les troupes nécessaires.
Le fait que Korgaan le dieu des Varangurrs lui-même encourage cette expédition aurait dû rendre les elfes noirs méfiants. En effet en visualisant la région ou allait se faire cette expédition, le dieu ressentit une puissance importante qui attira sa convoitise.
Suite aux premiers massacres et se doutant de ce qu’il se passait, les elfes convainquirent les nains de Mox d’unir leurs forces. Mais souhaitant que la localisation de Mox reste secrète, ils préférèrent en faire sortir les armées naines pour combattre loin de la forteresse. Pendant quelques mois Cerillon et Balek firent renaitre la vieille alliance des nains et des elfes de leur propre fait. Ceci ne reproduira sûrement plus avant longtemps et Cerillon dû accepter de reprendre l’Héliotrope à la fin de la guerre si elle était gagnée par l’alliance.
Avec un ennemi puissant en marche contre eux, les Elfes de la Maison Cerillion doivent reprendre la pierre avant qu'elle ne tombe dans de mauvaises mains. Elle pourrait être le seul espoir de survie pour Mox, peut-être même pour tout l'Elvenholme - Mais les jours ou l’amitié régnait entre les Elfes et les Nains sont finis depuis longtemps, érodée par de petites querelles et des soupçons de duperie.
Les descendants de ces antiques races pourront-ils mettre de côté leurs différences, ou le mal triomphera-t-il dans les terres de Mantica une fois pour toutes ?
Le bastion Nain de Mox se situe sur le bord sud des Montagnes Alandar, il est blotti dans une fissure entre deux rochers escarpés. Il semble faire partie de la roche elle-même, des flèches faisant des saillies vers le haut dans les colonnes grises ont été couvertes avec de la fougère et de la mousse.
Cela pris quatre décennies aux forgerons Nains pour tailler la structure et encore quatre autres pour façonner des milliers de couloirs, de pièces et les grands halls, qui ont été disséminés partout à l'intérieur. Ses passages semblables aux labyrinthes, ont criblé la montagne d'Alandar, mais c'est son immense mur qui forme un rideau défensif, c’est lui qui inspire le plus de crainte chez les voyageurs. Une conception novatrice liée aux contraintes d’implantation. Le bastion de Mox est une des rares villes Naines qui reste encore dans le royaume d'Elvenholme.
Holk Gungerson marche le mur, son marteau de guerre attaché à son dos et une pipe serrée entre ses dents. Il regarde au sud les forêts environnantes. La ligne d'arbre se finie seulement à quelques cents pas du mur. Cette chose le gênait toujours. S'il n’avait tenu qu'à lui, il aurait coupé chaque arbre à un kilomètre autour du mur. Mais ils sont placés comme cela car ils étaient dans la patrie des Elfes.
- "Le froid est là de nouveau," lui dit une voix. Holk se tourna pour voir un Nain fin, vêtu dans le tabar rouge du Clan Stronghelm, la lumière de l’après-midi brillant sur une couronne d’or au-dessus de ses sourcils.
- "Bon après-midi, Balek," grogna Holk.
- Balek Stronghelm, Seigneur de Mox, fît rouler ses yeux avec un soupir, "je vous rappel que vous êtes censé vous référer à moi comme votre Seigneur."
- "Cela fait soixante ans que votre père vous a transmis cette couronne, mais vous êtes toujours le même Balek avec qui j'ai marché côte à côte à Port Hadros," faisant un geste vers le haut avec pipe, "Avec ou sans couronne."
Balek fît un petit haussement d'épaules. Tous les deux restèrent debout dans le silence pendant plusieurs secondes, regardant à travers les arbres. Ils faisaient une paire étrange; le noble avec sa parure et les pierres précieuses tressées dans ses cheveux roux et le soldat avec son armure et sa barbe rase.
- "Comment la garde a-t-elle été ces dernières semaines ?" Demanda le seigneur.
- Les yeux d'Holk se rétrécirent. "Nous avons eu deux ou trois fractures quand Grimril est tombé dans l'escalier ouest, deux entorses aux poignets, ne me demande pas comment, et un des mastiffs s’est étranglé sur un rat. Rien de sérieux."
- "Et les gardes dans la Chambre forte ?"
- "Relevés toutes les heures selon vos ordres. Les gars me disent qu’ils, eh bien, qu’ils entendent des choses derrière la porte." Holk fit une pause pesante.
- "Si vous avez quelque chose à dire, Holk, dite le."
- "Très bien. Nous ne devrions pas avoir pris cette pierre aux Elfes. C'est leur problème, nous devrions les laisser en subir les conséquences. Tout ce que nous avons fait est d’inviter la mort dans Mox."
- "Vous savez parfaitement qu'ils ne pouvaient s'en occuper dans Ithris, ou aucun autre village. D’une façon ou d’une autre cela aurait terminé dans les mains d’un ennemi à coup sûr." Il soupira, "Il ne peut pas rester ici pour toujours, pourtant. J'ai envoyé à un représentant à Ithris, voir ce que Cerillion propose comme une solution à long terme. Jusque-là, nous garderons leur erreur."
- "Mais pourquoi doit-il être ici ?"
- "Si non ici ... alors où ?"
- "Des dieux peuvent nous damner, mais j’ai juste peur de mourir pour la folie des Elfes."
- Balek se retourna, il regarda fixement Holk: "cette couronne était un cadeau des Cerillions, vous savez. Des générations, avant le temps de nos pères, avant que de petites rivalités naissent entre nos vieilles alliances. Nous avons assez d'ennemis dans le monde sans en nous tenir à de vieilles rancunes et les attitudes comme la vôtre n'aident pas."
- Holk ravala une réponse, baissant la tête. Balek continua, "Ceci est le meilleur endroit pour que la chose ne soit pas détruite, au moins pour le moment. Les murs de Mox ont défendu des générations de nains et la Chambre forte est l'endroit le plus sûr du continent. Aucune personne saine d’esprit n'oserait essayer de le prendre".
Holk pinça ses lèvres et inclina la tête solennellement, mais dans son cœur il regrettait seulement qu'il ne puisse pas partager la confiance de son seigneur.
Pendant six semaines la patrouille d'elfe était allée les forêts autour d'Ithris, se déplaçant entre les habitations dispersées, comme des fantômes. Ils n’ont laissé que peu de preuve de leur passage, un trait caractéristique de chaque Elfe dès l'enfance.
Cerillion considéra comment guider son cheval le long d'un chemin forestier envahi par les broussailles. Malgré la vitesse à laquelle ils voyageaient il avait gardé son noble apparence, ses cheveux d'or coulant d'au-dessous de son poitrail vert et son armure brillante dans la lumière du soleil. À côté de lui son frère Athuen jura quand il fît dévier son cheval pour éviter une racine noueuse.
- "Pourquoi par les Sept sommes-nous venus par ici ?" Interpella-t-il, en enlevant une feuille dessus son armure, "Passer par Kethaleon aurait été plus rapide et plus facile."
- "Des raccourcis plus rapides et plus faciles mènent souvent au désastre," répondit Cerillon, "N'avez-vous rien appris de l'histoire ?"
Athuen ne ressemblait en rien à son frère, plus vieux; ses cheveux étaient sombres, comme leur sœur ses contours étaient considérablement plus doux. Il portait la même tunique verte que la plupart des elfes qui étaient avec eux.
- "Un autre cours, frère ? Vous commencez à ressembler à père." Il sourit avec malveillance, "Réflexion faite, vous commencez à sembler plus mauvais."
- Cerillon avec une mine sévère répondit à son frère : "notre père est le Seigneur d'Ithris et mérite le respect de ses sujets. Cela nous inclut tous les deux, comme vous réussirez bien à vous souvenir."
La réponse d'Athuen fût interrompue par l’appel de l’un d'eux. C'était Loreth, le commandant du régiment de la Garde de Mer qui était venu avec eux. Ils stoppèrent leurs coursiers, leurs hommes faisant de même. Avant qu'ils ne puissent demander à l’elfe ce qu'il pouvait voir, leurs regards se fixèrent à travers un trou dans le couvert à leur gauche. Ils pouvaient clairement voir de la fumée noire monter dans le gris du ciel de fin d’après-midi.
Les heures auparavant, Kael avait été un endroit de joie et de rire, ses habitants célébrant la Cérémonie de Renouvellement en festoyant et en dansant. Maintenant, le village avait brûlé. Des vapeurs âcres s’élevaient vers le ciel dans des colonnes énormes, épaisses. Des corps d’elfes gisaient à côté des bâtiments et dans les restes de végétation : homme, femme et enfant; aucun n'avait été épargné. Ils étaient couchés comme des poupées dispersées, avec des membres tordus. Le sang avait rendu la terre boueuse et rouge. Les corneilles noires survolaient le village ravagé, tandis que des essaims de mouches bourdonnaient en nuages au-dessus des cadavres.
.......
Les elfes noirs en torturant un prisonnier ont un jour entendu parler d’une légende et d’un lieu.
Cela parlait d’un artéfact puissant détenu dans une forteresse. Mais cela se trouvait en Elvenholme et si l’objet pouvait justifier les pertes qu’ils auraient à traverser la frontière, à fouiller la région qui recelait peut-être l’artéfact, la prise d’une forteresse avec une armée d’elfe qui fatalement serait à leurs trousses, nécessitait de l’aide et des renforts. Il fallait un allié puissant mais qui n’aurait aucun intérêt à rester sur les lieux après avoir réussi sa mission. Donc pas de nain abyssaux, pas de morts vivant, pas d’orcs et consort.
Les elfes noirs n’avaient pas non plus les finances pour engager des centaines de mercenaires.
Le nom des Varangurrs leur vint comme une évidence. Ils aimaient détruire, massacrer, faire des esclaves pour leur plaisir, ils étaient puissants, ils ne voudraient pas rester car ils préféraient leurs étendues froides du nord et rester à porter des hommes qu’ils détestaient.
Se posa juste le problème de les faire venir. Heureusement lors de leurs contacts ces tribus ne furent pas difficiles à convaincre. Il leur fût accorder le droit de piller et de ramasser tout le butin qu’elles voulaient pendant cette campagne. Les elfes noirs se contentant de dire qu’ils ne prendraient qu’un seul objet dans la forteresse qui serait découverte. Une fois le pacte scellé les plus grands magiciens elfes noirs et Korgaan lui-même invoquèrent un portail entre les deux contrées pour faire venir les troupes nécessaires.
Le fait que Korgaan le dieu des Varangurrs lui-même encourage cette expédition aurait dû rendre les elfes noirs méfiants. En effet en visualisant la région ou allait se faire cette expédition, le dieu ressentit une puissance importante qui attira sa convoitise.
Suite aux premiers massacres et se doutant de ce qu’il se passait, les elfes convainquirent les nains de Mox d’unir leurs forces. Mais souhaitant que la localisation de Mox reste secrète, ils préférèrent en faire sortir les armées naines pour combattre loin de la forteresse. Pendant quelques mois Cerillon et Balek firent renaitre la vieille alliance des nains et des elfes de leur propre fait. Ceci ne reproduira sûrement plus avant longtemps et Cerillon dû accepter de reprendre l’Héliotrope à la fin de la guerre si elle était gagnée par l’alliance.
Dernière édition par Eric le Ven 19 Mai 2017 - 9:35, édité 1 fois