Le Sacrifice à Odin uniquement le dimanche
Jean-Michel II Aujourd'hui à 20:54
Face à l'empire de Charlemagne
Les Saxons formaient encore une nation païenne au VIIIe siècle en dépit des efforts des missionnaires anglo-saxons. Nombre de ces derniers, en effet, vinrent sur le continent, majoritairement de Northumbrie, et professèrent leur foi en Germanie dans l'espoir de convertir leurs frères : les plus connus sont Willibrord (657 ? – 738 ?) et Saint Boniface (680 – 755), qui évangélisèrent les Frisons.
Les Saxons sont considérés à l'époque comme des barbares et des guerriers intraitables. La Saxe est un petit pays au Nord du royaume, forestier et marécageux, ce qui peut être une des raisons pour lesquelles les Saxons lancent souvent des raids meurtriers dans les régions de la Hesse et de la Thuringe. Quatre nations se partagent la Saxe: les westphales (du Rhin à la Weser), les Angrivariens (à l’est), les Nordalbingiens (au nord) et les Ostphaliens venus du massif du Hartz.
La guerre de Charlemagne contre ce peuple dura trente-trois ans. Le facteur déclenchant fut l’attaque des Angrivariens qui transformèrent la basilique de Fritzlar en écurie pour leurs chevaux. Charles associe très rapidement politique et religion. En effet Il fait œuvre de conquête, mais aussi œuvre missionnaire en désirant convertir les païens Saxons. En 772, après avoir pris la citadelle d’Eresburg, Charlemagne fait abattre leur idole, Irminsul, certainement un frêne immense recouvert de talismans. Ce lieu rassemblait le butin des razzias saxonnes. À ce moment, les Saxons négocient et promettent de ne plus envahir les marches du royaume franc et fournissent aussi des otages.
En 774, Charlemagne est occupé à guerroyer en Italie et les Saxons en profitent pour reprendre les hostilités. La riposte est terrible : les soldats envoyés par Charlemagne se déchaînent et laissent la Saxe exsangue mais pas encore soumise.
En 776, les Saxons promettent de se soumettre et de se convertir au christianisme.
En 782, un soulèvement général conduit par Widukind, considéré encore aujourd'hui en Allemagne comme grand héros, conduit Charlemagne à faire exécuter 4 500 révoltés en guise de représailles.
En 784, le roi des Francs lance une nouvelle campagne mais cette fois-ci hiverne sur place, ce qui rompt avec la tradition de l'époque qui voulait que l'on ne se batte pas à la mauvaise saison et que l'on attende le printemps.
En 785, soumission de Widukind et baptême de celui-ci à Attigny. Le premier capitulaire saxon est édicté : De partibus saxoniae.
En 793, nouvelle révolte.
En 794, Nouvelle campagne de Charlemagne en Frise et en Saxe.
En 797, Charlemagne hiverne au camp de Herstel. Annexion de la Saxe au Regnum Francorum. Second capitulaire saxon qui introduit une égalité progressive entre Francs et Saxons. À partir de 799, déportation massive des Saxons (Flandre et Brabant) remplacés par des Francs pour éviter de nouvelles révoltes. « Charlemagne en mêlant les Saxons et les Flamants, d'un diable en a fait deux », est devenu un adage sous Philippe IV le Bel et Philippe VI de Valois.
En 803, conclusion de la paix de Salz.
Scénario SAGA : Le Sacrifice à Odin
Alors qu’au cœur de la forêt, un Seigneur païen (dès runiques) préside une cérémonie consacrée à Odin devant son peuple, un Seigneur chrétien (dès continentaux) et sa bande se déploient à l’orée de la clairière sacrée. La nouvelle de leur progression s’est répandue aux alentours et des villages voisins accourent les secours. Tout est prêt pour le massacre qui s’annonce.
Mise en place :
La partie de déroule sur une table de 120cm sur 180cm.
Chaque joueur choisit un petit bord de table. Le Païen place un cercle de pierre à plus de L de son bord de table.
Les joueurs placent ensuite trois bois et trois marais à moins de M de n’importe quel bord de table et à au moins M de tout autre décors.
Durée de la partie :
8 tours
Déploiement :
Le Païen place le Sacrifice à Odin et une unité de 12 levées représentant les fidèles au centre du cercle de pierre. Il dispose de 2 points représentant les serviteurs du seigneur, pour constituer ses unités de départ, à déployer à moins de M du cercle de pierre. Les autres unités sont hors table.
Le Chrétien joue en premier et commence la partie hors table et bénéficie d’une activation gratuite non annulable pour l’ensemble de ses unités.
Règles spéciales :
Le Sacrifice à Odin est le Seigneur du Païen. Son armure est de 3 au corps-à-corps et de 5 au tir. Il ne peut pas être déplacé.
Les levées du cercle de pierre sont les fidèles assistant à la cérémonie et ne peuvent pas être déplacées elles aussi. Tant qu’une levée est présente dans le cercle de pierre, la Seigneur ne peut être attaqué. Les levées bénéficient d’une activation de tir gratuite par tour : ils jettent des pierres jusqu’à M du cercle de pierre.
Bandes inépuisables : le Païen peut faire entrer une unité par tour par l’un des grands bords de table. Cette unité est soit une unité hors table, soit une unité composée de figurines perdues. Les unités spéciales ne peuvent revenir en jeu.
Conditions de victoire :
Le Chrétien gagne si avant la fin du huitième tour, la cérémonie est interrompue. Sinon le Païen gagne.
La cérémonie est interrompue en éliminant le seigneur Païen.
Jean-Michel II Aujourd'hui à 20:54
Face à l'empire de Charlemagne
Les Saxons formaient encore une nation païenne au VIIIe siècle en dépit des efforts des missionnaires anglo-saxons. Nombre de ces derniers, en effet, vinrent sur le continent, majoritairement de Northumbrie, et professèrent leur foi en Germanie dans l'espoir de convertir leurs frères : les plus connus sont Willibrord (657 ? – 738 ?) et Saint Boniface (680 – 755), qui évangélisèrent les Frisons.
Les Saxons sont considérés à l'époque comme des barbares et des guerriers intraitables. La Saxe est un petit pays au Nord du royaume, forestier et marécageux, ce qui peut être une des raisons pour lesquelles les Saxons lancent souvent des raids meurtriers dans les régions de la Hesse et de la Thuringe. Quatre nations se partagent la Saxe: les westphales (du Rhin à la Weser), les Angrivariens (à l’est), les Nordalbingiens (au nord) et les Ostphaliens venus du massif du Hartz.
La guerre de Charlemagne contre ce peuple dura trente-trois ans. Le facteur déclenchant fut l’attaque des Angrivariens qui transformèrent la basilique de Fritzlar en écurie pour leurs chevaux. Charles associe très rapidement politique et religion. En effet Il fait œuvre de conquête, mais aussi œuvre missionnaire en désirant convertir les païens Saxons. En 772, après avoir pris la citadelle d’Eresburg, Charlemagne fait abattre leur idole, Irminsul, certainement un frêne immense recouvert de talismans. Ce lieu rassemblait le butin des razzias saxonnes. À ce moment, les Saxons négocient et promettent de ne plus envahir les marches du royaume franc et fournissent aussi des otages.
En 774, Charlemagne est occupé à guerroyer en Italie et les Saxons en profitent pour reprendre les hostilités. La riposte est terrible : les soldats envoyés par Charlemagne se déchaînent et laissent la Saxe exsangue mais pas encore soumise.
En 776, les Saxons promettent de se soumettre et de se convertir au christianisme.
En 782, un soulèvement général conduit par Widukind, considéré encore aujourd'hui en Allemagne comme grand héros, conduit Charlemagne à faire exécuter 4 500 révoltés en guise de représailles.
En 784, le roi des Francs lance une nouvelle campagne mais cette fois-ci hiverne sur place, ce qui rompt avec la tradition de l'époque qui voulait que l'on ne se batte pas à la mauvaise saison et que l'on attende le printemps.
En 785, soumission de Widukind et baptême de celui-ci à Attigny. Le premier capitulaire saxon est édicté : De partibus saxoniae.
En 793, nouvelle révolte.
En 794, Nouvelle campagne de Charlemagne en Frise et en Saxe.
En 797, Charlemagne hiverne au camp de Herstel. Annexion de la Saxe au Regnum Francorum. Second capitulaire saxon qui introduit une égalité progressive entre Francs et Saxons. À partir de 799, déportation massive des Saxons (Flandre et Brabant) remplacés par des Francs pour éviter de nouvelles révoltes. « Charlemagne en mêlant les Saxons et les Flamants, d'un diable en a fait deux », est devenu un adage sous Philippe IV le Bel et Philippe VI de Valois.
En 803, conclusion de la paix de Salz.
Scénario SAGA : Le Sacrifice à Odin
Alors qu’au cœur de la forêt, un Seigneur païen (dès runiques) préside une cérémonie consacrée à Odin devant son peuple, un Seigneur chrétien (dès continentaux) et sa bande se déploient à l’orée de la clairière sacrée. La nouvelle de leur progression s’est répandue aux alentours et des villages voisins accourent les secours. Tout est prêt pour le massacre qui s’annonce.
Mise en place :
La partie de déroule sur une table de 120cm sur 180cm.
Chaque joueur choisit un petit bord de table. Le Païen place un cercle de pierre à plus de L de son bord de table.
Les joueurs placent ensuite trois bois et trois marais à moins de M de n’importe quel bord de table et à au moins M de tout autre décors.
Durée de la partie :
8 tours
Déploiement :
Le Païen place le Sacrifice à Odin et une unité de 12 levées représentant les fidèles au centre du cercle de pierre. Il dispose de 2 points représentant les serviteurs du seigneur, pour constituer ses unités de départ, à déployer à moins de M du cercle de pierre. Les autres unités sont hors table.
Le Chrétien joue en premier et commence la partie hors table et bénéficie d’une activation gratuite non annulable pour l’ensemble de ses unités.
Règles spéciales :
Le Sacrifice à Odin est le Seigneur du Païen. Son armure est de 3 au corps-à-corps et de 5 au tir. Il ne peut pas être déplacé.
Les levées du cercle de pierre sont les fidèles assistant à la cérémonie et ne peuvent pas être déplacées elles aussi. Tant qu’une levée est présente dans le cercle de pierre, la Seigneur ne peut être attaqué. Les levées bénéficient d’une activation de tir gratuite par tour : ils jettent des pierres jusqu’à M du cercle de pierre.
Bandes inépuisables : le Païen peut faire entrer une unité par tour par l’un des grands bords de table. Cette unité est soit une unité hors table, soit une unité composée de figurines perdues. Les unités spéciales ne peuvent revenir en jeu.
Conditions de victoire :
Le Chrétien gagne si avant la fin du huitième tour, la cérémonie est interrompue. Sinon le Païen gagne.
La cérémonie est interrompue en éliminant le seigneur Païen.